Comme le souligne l’USAPR (l’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales) dans son communiqué de presse du 1er juillet dernier, avec un effectif officiellement estimé à 430 loups adultes à la fin de l’hiver et une croissance démographique de 20% par an, tout porte à croire que le nombre de loups présents en France est maintenant supérieur à 500.
Pour Vincent Rolland, ce chiffre n’est pas seulement symbolique puisqu’il a été évoqué plusieurs fois, notamment par Nicolas Hulot, comme étant le seuil à partir duquel la survie de l’espèce est assurée.
Le député le réaffirme : « Plus que jamais, il faut que le Gouvernement entende la détresse des éleveurs, des troupeaux et de tous les acteurs du pastoralisme. Puisque la survie du loup n’est plus en jeu, il faut prendre les mesures qui s’imposent et que nous réclamons depuis des mois : autoriser les tirs de défense comme moyen de protection, accompagner des éleveurs avec plus de lieutenants de louvèterie et la création de nouvelles brigades ».